Agenda

Dépistage de 5 maladies caprines sur lait de tank

Peu d’informations sont disponibles à l’heure actuelle sur le statut sanitaire des élevages caprins. Lorsque les outils diagnostiques existent, la recherche de pathogènes reste limitée pour des motifs aussi bien méthodologiques, économiques que d’interprétation. Le recours à des analyses sur le lait de tank pourrait faciliter le dépistage de certaines infections et contribuer ainsi à mieux les gérer et à mieux limiter leurs diffusion dans et entre élevages. Très utile et économique pour le monitoring de plusieurs maladies contagieuses chez les caprins, cette approche demande cependant à être encadrée pour (...)

WEBINAIRE UMT-PSR et OMACAP

Le webinaire coanimé par l’UMT « Pilotage de la Santé des Ruminants » (PSR) et l’OMACAP, (Observatoire des Maladies Caprines) est entièrement dédié à la santé caprine. L’ensemble des présentations faites lors de la 9ème édition de ce webinaire, le 10 octobre 2023, est accessible sur Idele.fr : cliquez ici Possibilité de dépistage sur lait de tank en élevages caprins (N. Ehrhardt) Dépistage du CAEV dans les laits de tanks des élevages caprins (F. Guillaume) Dépistage des mycoplasmoses caprines dans les Deux-Sèvres (M. Delalande) Evaluation du vaccin VIMCO® pour la prévention des mammites staphylococciques (...)

Médicament et gaps thérapeutiques

La disponibilité de médicaments vétérinaires est limitée pour les espèces dites "mineures", comme les caprins laitiers. Un point est réalisé régulièrement à partir des témoignages de vétérinaires des commissions spécialisées de la SNGTV (Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires) et de l’ANMV (Agence Nationale du Médicament Vétérinaire). Les rapports d’auditions sont disponibles sur le site du RFSA (réseau français de santé animale), le dernier pour les petits ruminants datant du 06/06/2023. Pour plus d’information : Gaps thératpeutiques en filière petits (...)

Plantes toxiques

Chez les chèvres laitières, les intoxications par ingestion de plantes toxiques semblent relativement peu fréquentes. Les chèvres seraient également plus tolérantes à certains toxiques. C’est le cas notamment pour les tanins hydrolysables présents dans les glands (chênes pédonculé, rouvre et sessile), grâce à la production d’enzymes dégradant ces tanins. Les quantités ingérées doivent cependant être contrôlées, notamment avec des glands verts, et une transition doit être ménagée. Leur capacité à trier et réguler l’ingestion d’aliments toxiques est par ailleurs très limitée sur des fourrages distribués à (...)