Les mammites chez les chèvres sont le plus souvent dues à des staphylocoques, germes transmis lors de la traite. Les mammites aiguës touchent en moyenne 5% des chèvres, ces animaux devant être réformés car jugés "incurables" sur le plan bactériologique. Les formes sub-cliniques sont les plus fréquentes et se traduisent par une augmentation des concentrations cellulaires et une baisse de production.
Les mycoplasmes sont la deuxième cause de mammites, avec des répercussions souvent graves lors d’épidémies faisant suite à un stress ou un changement des conditions de traite. Les symptômes mammaires sont variables, la principale conséquence étant une baisse de production voire un tarissement précoce.
Le CAEV aurait un impact secondaire sur la production laitière et la concentration cellulaire. Ce virus peut provoquer des indurations de la mamelle, appelées "pis de bois", chez la primipare en début de lactation, évoluant ensuite vers une atrophie de la demi-mamelle atteinte.
Les mammites d’origine environnementale (pseudomonas, aspergillus) sont relativement rares chez les chèvres.
Par ailleurs, la maîtrise des risques de contamination du lait cru en élevage repose sur les mêmes principes que la prévention des infections mammaires, mais également sur des bonnes pratiques d’élevage plus générales (alimentation, logement...).
Dossier Mammites et dossier Traite du site de l’institut de l’élevage
Guide des bonnes pratiques de production du lait cru de chèvres
Système | Chevreau | Adulte |
Digestif | ||
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Nerveux | ||
Locomoteur | ||
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Mammaire | ||
Reproducteur |