Principales affections respiratoires
Les affections respiratoires des jeunes sont principalement dues aux pasteurelles, en association ou pas avec des mycoplasmes ou des virus , le rôle de ces derniers étant très peu documenté. Les mycoplasmes seuls sont plus rarement responsables de troubles respiratoires. Les manifestations sont peu spécifiques avant 3 semaines d’âge car il s’agit souvent de septicémies, puis des pneumonies évoluant vers la mort ou la chronicité.
L’ambiance des bâtiments est le principal facteur de risque de ces maladies, aggravés par des stress notamment lors du regroupement d’animaux.
Les pneumonies bactériennes chez l’adulte sont souvent d’évolution chronique (pasteurelles) et se manifestent par des toux profondes et grasses, mais certaines formes dues aux mycoplasmes peuvent être foudroyantes et sans signes respiratoires visibles. La toux claire et forte et les éternuements sont fréquents en chèvrerie et n’ont pas de signification pathologique.
Dans certaines régions, les éternuements peuvent être le signe d’appel de l’oestrose, souvent associée à des signes nerveux.
Les strongles respiratoires ont des conséquences faibles sur la santé des chèvres.
Les abcès caséeux, parfois localisés dans les poumons, ont des répercussions plus ou moins visibles selon leur localisation et leur volume. La tuberculose doit également être envisagée lors d’observation d’abcès pulmonaires.
La tumeur nasale enzootique et l’adénomatose pulmonaire, dues à des virus, sont rares mais leurs conséquences sont particulièrement graves.
Les formes respiratoires du CAEV sont très rares.
L’atteinte d’autres organes peut modifier les fonctions respiratoires (anémie, hyperthermie, acidose, météorisation, intoxication...).
Système | Chevreau | Adulte |
Digestif | ||
Respiratoire | ||
Nerveux | ||
Locomoteur | ||
Cutané | ||
Mammaire | ||
Reproducteur |